L’effet
thématique a touche tout l’horizon, pour être
claire dans le monde planétaire
il s’agit : pollution
atmosphérique ;
écologie ; économies d’énergie ; couche d’ozone ;
pluies acides ; retombées
radioactives.
Bien que la technologie
du XXe siècle
se soit répandue
depuis l’Europe et les États-Unis
à d’autres
grandes nations comme le Japon, elle n’a
guère
pénétré
certaines régions
du monde.
Lorsqu’elle
l’a fait, l’introduction de la technique occidentale dans des
économies
traditionnelles a enfermé
celles-ci dans la dépendance
à l’égard
des produits occidentaux. La technique est généralement
peu adaptée
aux habitants des pays vivant d’une agriculture de subsistance. Au
cours de ces dernières
années,
des efforts ont été
entrepris par des organismes internationaux pour développer
des technologies répondant
mieux aux besoins de ces populations, utilisant les techniques et les
matériaux
locaux
La pollution de l’eau
correspond à la
présence
dans l’eau de minuscules organismes
extérieurs,
de produits
chimiques ou de
déchets
industriels.
Cette pollution (ou contamination)
touche les eaux
de surface
(océans,
rivières,
la vie des poissons).lacs) et les eaux
souterraines qui
circulent dans le sol.
Elle entraîne une dégradation
de la qualité
de l’eau, ce qui rend son utilisation dangereuse (pour l’eau que
l’on boit par exemple) et perturbe beaucoup le milieu
aquatique.
QUELS SONT LES
DIFFÉRENTS TYPES DE POLLUTION DE L’EAU ?
La pollution de l’eau
est presque toujours due aux activités
humaines, même
si cette pollution est parfois accidentelle. Les quatre principaux
types de pollution sont :
– la pollution agricole
avec les
déjections
animales (vaches, porcs, etc.), les nitrates et les phosphates
contenus dans les engrais, ainsi que les pesticides (insecticides et
désherbants) ;
– la pollution industrielle
avec les produits chimiques que rejettent les industries et les eaux
chaudes évacuées
à la sortie
des usines ;
– la pollution domestique
(c’est-à-dire de
la maison) avec les eaux usées
rejetées
des toilettes, les poudres à
laver (lave-linge, lave-vaisselle) et les détergents,
le chlore qui sert pour la désinfection
de l’eau et le plomb qui compose les tuyaux ;
– la pollution par les
hydrocarbures
(ou pollution
pétrolière).
Elle est généralement
accidentelle
à l’image
des naufrages de pétroliers
(marées
noires)
comme ceux de l’Amoco
Cadiz (océan
Atlantique,
1978), de l’Exxon
Valdez
(Alaska, 1989), de l’Erika
(océan
Atlantique, 1999) et du Prestige
(océan
Atlantique, 2002). Cependant, une large part de la pollution
pétrolière
est volontaire
(et illégale) :
elle est due aux opérations
de vidange
(ou dégazage)
des pétroliers
en haute mer.
COMBIEN DE TEMPS
L’EAU RESTE-T-ELLE POLLUÉE ?
L’eau des rivières et
de la mer peut éliminer
naturellement la pollution lorsque les polluants sont dégradables.
Mais cette dégradation
peut prendre beaucoup de temps suivant le type de pollution. Par
exemple, les pesticides, le pétrole,
le plastique et certains métaux
(plomb, mercure, cadmium) peuvent rester plusieurs milliers d’années
dans l’eau.
Les hommes essaient aussi
de réduire ou d’enlever la pollution de l’eau. Les eaux usées,
les engrais et certains déchets
industriels sont ainsi détruits
par des réactions
chimiques ou des bactéries
dans des centrales d’assainissement ou des stations d’épuration
qui permettent le traitement
de l’eau.
QUELS SONT LES
EFFETS DE LA POLLUTION DE L’EAU SUR LES ÊTRES VIVANTS ?
La pollution de l’eau
peut avoir de graves conséquences
sur la santé
des hommes.
Les nitrates, qui existent
dans l’eau potable, peuvent entraîner
des maladies
mortelles chez
les jeunes enfants.
Les métaux lourds (comme
le mercure et le plomb) sont des produits très
toxiques
pour l’homme.
Le cadmium, présent dans
les engrais, peut être
stocké
par les plantes cultivées
que l’on mange, provoquant ainsi des problèmes
de digestion, des dysfonctionnements du foie et des reins
chez les hommes.
Lors des marées noires,
la pollution peut détruire
l’ensemble
de la faune
(les poissons) et de la flore
(la végétation
aquatique) sur de grandes surfaces (plusieurs milliers de km²).
QUELS SONT LES
CONSÉQUENCES DE LA POLLUTION DE L’EAU SUR L’ENSEMBLE DU GLOBE
TERRESTRE ?
À l’échelle de la planète,
la principale conséquence
de la pollution de l’eau est une diminution
de la quantité
et de la qualité
de l’eau potable
que les hommes utilisent. Cette diminution mondiale en eau potable
peut entraîner
des conflits entre des pays qui possèdent
des réserves
d’eau en commun. C’est le cas des eaux de l’Euphrate entre la
Turquie, la Syrie et l’Irak.
Le problème des pluies
acides est
également
devenu très
préoccupant
ces dernières
années.
Ces dépôts
acides présents
dans l’eau de pluie ont anéanti
toute forme de vie dans de nombreux lacs en Europe et en Amérique.
le
naufrage de l'Amoco Cadiz
Le
16 mars 1978, le navire pétrolier
Amoco Cadiz
fait naufrage au large des côtes
de la Bretagne (en France). Ses cuves éventrées
libèrent
dans la mer 220 000 tonnes de mazout. Une gigantesque marée
noire se répand
sur les côtes
de la Bretagne.
les
marées noires
Les
marées
noires sont des nappes de pétrole
qui sont transportées
par les vagues et les courants et qui finissent par s'échouer
sur les côtes.
La pollution de l’air
est due à la
présence
de polluants
dans les plus basses
couches de l’atmosphère.
Ces polluants sont des gaz
ou des particules.
Les polluants de l’air
(ou polluants atmosphériques)
peuvent être
d’origine
naturelle ou
provenir des activités
humaines
(industries, transports). Ils sont présents
en quantité
extrêmement
faible.
Cette pollution est néfaste
pour l’environnement et pour tous les êtres
vivants. À
grande échelle,
la pollution de l’air contribue au réchauffement
de la planète
par effet de serre,
au trou
de la couche d’ozone
et à
la formation de pluies
acides.
Par ailleurs,
la pollution atmosphérique
a des conséquences
directes sur la santé
des hommes
(difficultés
respiratoires, etc.), sur le bétail
et sur les récoltes.
QUELS SONT LES
POLLUANTS NATURELS ?
Les polluants d’origine
naturelle sont principalement le dioxyde
de soufre (SO2)
et le dioxyde
d’azote (NO2).
Ils sont dus aux éruptions
volcaniques, aux
décompositions
de matières
organiques
(animaux et végétaux
morts) et aux feux
de forêt.
Des particules en suspension
dans l’air (appelés
aérosols)
peuvent également
provenir des éruptions
des volcans ou des déserts
et être
transportées
sur de très
grandes distances. C’est par exemple le cas des poussières
de sable du désert
du Sahara (en Afrique), qui sont transportées
par les vents jusqu’en France. Ces polluants naturels sont peu
dangereux car ils ne restent pas très longtemps dans l’atmosphère.
QUELS SONT LES
POLLUANTS DUS AUX ACTIVITÉS HUMAINES ?
Les principaux polluants
que les hommes rejettent dans l’atmosphère sont : le dioxyde
de carbone (CO2),
le dioxyde de
soufre (SO2),
le dioxyde
d’azote (NO2),
l’ozone (O3)
et des particules
en suspension.
Ces polluants proviennent de la combustion
des énergies
fossiles
(charbon, pétrole,
gaz naturel), des industries
(usines métallurgiques
et sidérurgiques,
incinérateurs
de déchets,
raffineries de pétrole,
etc.) et des transports
routiers.
Cette pollution a commencé
avec l’ère
industrielle, au xixe siècle.
Cette pollution est présente
surtout en ville et entraîne
de graves problèmes
de santé
chez les hommes. La pollution est plus forte les jours où
la température
est élevée
(forte chaleur) et lorsqu’il n’y a pas de vent.
QUEL EST L’EFFET
DE LA POLLUTION DE L’AIR SUR LA SANTÉ DES HOMMES ?
La pollution de l’air
provoque principalement des irritations
des yeux, des
problèmes
de vision et des
difficultés
pour respirer.
Cette pollution peut aussi entraîner
des douleurs de
poitrine et des
toux.
Les personnes les plus fragiles sont les jeunes enfants, les
personnes âgées
et les personnes sensibles (fumeurs, asthmatiques, malades du cœur
ou des poumons). Dans les cas extrêmes,
des risques de
cancer
sont possibles. En 1952, une forte pollution de l’air a entraîné
la mort de 4 000 personnes à
Londres (Angleterre).
COMMENT EST
SURVEILLÉE
LA QUALITÉ
DE L’AIR ?
La qualité de l’air est
contrôlée
plusieurs fois par jour dans les villes de plus de 100 000 habitants.
Les concentrations de quatre polluants sont surveillées : le
dioxyde de
soufre, le
dioxyde
d’azote,
l’ozone
et les particules
en suspension.
La qualité
de l’air est définie
par un indice appelé
indice ATMO.
Cet indice varie de 1 (très
bonne qualité
de l’air) à 10
(très
mauvaise qualité
de l’air).
Il existe deux niveaux
d’urgence. Au premier niveau, dit « d’information et de
recommandation »,
il faut prévenir
la population. Au second niveau, dit « d’alerte »,
il faut réduire
les activités
humaines responsables de la pollution (réductions
des limitations de vitesse et de la circulation routière,
ralentissement ou arrêt
des industries polluantes).
QUEL EST L’EFFET
DE LA POLLUTION DE L’AIR SUR LA TERRE ?
La pollution de l’air
ne touche pas seulement la plus basse couche de l’atmosphère
(la troposphère).
Certains polluants sont rejetés
encore plus haut dans l’atmosphère. L’augmentation des émissions
de gaz à
effet de serre
(comme le dioxyde de carbone) au cours du xxe siècle
a accentué
le phénomène
naturel d’effet de serre. Ceci est à l’origine du réchauffement
global de la planète,
qui devrait se poursuivre tout au long du xxie siècle.
Par ailleurs, l’utilisation
de chlorofluorocarbures (CFC)
dans les bombes aérosols
et les réfrigérateurs
a diminué
la concentration d’ozone dans l’atmosphère,
ce qui a causé
le fameux trou
de la couche d’ozone.
L’utilisation des CFC est interdite dans la majorité
des pays industrialisés
depuis 1995 — les pays en voie de développement
ont un délai
supplémentaire
jusqu’en 2010.
COMMENT RÉDUIRE
LA POLLUTION DE L’AIR ?
Les solutions envisagées
pour réduire
la pollution de l’air sont :
– la réduction des transports
et surtout des déplacements
en voiture ;
– l’utilisation de systèmes
complexes qui limitent la pollution atmosphérique,
comme les pots
catalytiques
pour les voitures qui sont obligatoires en Europe depuis 1993, les
filtres
atmosphériques
pour les cheminées
d’usines, etc.
– le développement des
énergies
renouvelables
dites « propres »,
comme l’énergie
du Soleil (énergie
solaire), du
vent (énergie
éolienne),
des marées
(énergie
marémotrice),
etc.
– le développement de
l’énergie
nucléaire,
mais cette source d’énergie pose d’autres problèmes
d’environnement (gestion des déchets
nucléaires),
ainsi que des problèmes
géopolitiques
(armes nucléaires) ;
– la poursuite des recherches
sur l’énergie
thermonucléaire,
qui consiste à
reproduire sur Terre les réactions
qui se produisent au cœur
des étoiles.
La pollution de l’air
est due à la
présence
de polluants
dans les plus basses
couches de l’atmosphère.
Ces polluants sont des gaz
ou des particules.
Les polluants de l’air
(ou polluants atmosphériques)
peuvent être
d’origine
naturelle ou
provenir des activités
humaines
(industries, transports). Ils sont présents
en quantité
extrêmement
faible.
Cette pollution est néfaste
pour l’environnement et pour tous les êtres
vivants. À
grande échelle,
la pollution de l’air contribue
au réchauffement
de la planète
par effet de serre,
au trou
de la couche d’ozone
et à
la formation de pluies
acides. Par
ailleurs, la pollution atmosphérique
a des conséquences
directes sur la santé
des hommes
(difficultés
respiratoires, etc.), sur le bétail
et sur les récoltes.
QUELS SONT LES
POLLUANTS NATURELS ?
Les polluants d’origine
naturelle sont principalement le dioxyde
de soufre (SO2)
et le dioxyde
d’azote (NO2).
Ils sont dus aux éruptions
volcaniques, aux
décompositions
de matières
organiques
(animaux et végétaux
morts) et aux feux
de forêt.
Des particules en suspension
dans l’air (appelés
aérosols)
peuvent également
provenir des éruptions
des volcans ou des déserts
et être
transportées
sur de très
grandes distances. C’est
par exemple le cas des poussières
de sable du désert
du Sahara (en Afrique), qui sont transportées
par les vents jusqu’en France. Ces polluants naturels sont peu
dangereux car ils ne restent pas très longtemps dans l’atmosphère.
QUELS SONT LES
POLLUANTS DUS AUX ACTIVITÉS HUMAINES ?
Les principaux polluants
que les hommes rejettent dans l’atmosphère sont : le dioxyde
de carbone (CO2),
le dioxyde de
soufre (SO2),
le dioxyde
d’azote (NO2),
l’ozone (O3)
et des particules
en suspension.
Ces polluants proviennent de la combustion
des énergies
fossiles
(charbon, pétrole,
gaz naturel), des industries
(usines métallurgiques
et sidérurgiques,
incinérateurs
de déchets,
raffineries de pétrole,
etc.) et des transports
routiers.
Cette pollution a commencé
avec l’ère
industrielle, au xixe siècle.
Cette pollution est présente
surtout en ville et entraîne
de graves problèmes
de santé
chez les hommes. La pollution est plus forte les jours où
la température
est élevée
(forte chaleur) et lorsqu’il n’y a pas de vent.
QUEL EST L’EFFET
DE LA POLLUTION DE L’AIR SUR LA SANTÉ DES HOMMES ?
La pollution de l’air
provoque principalement des irritations
des yeux, des
problèmes
de vision et des
difficultés
pour respirer.
Cette pollution peut aussi entraîner
des douleurs de
poitrine et des
toux.
Les personnes les plus fragiles sont les jeunes enfants, les
personnes âgées
et les personnes sensibles (fumeurs, asthmatiques, malades du cœur
ou des poumons). Dans les cas extrêmes,
des risques de
cancer sont
possibles. En 1952, une forte
pollution de l’air a entraîné
la mort de 4 000 personnes à
Londres (Angleterre).
COMMENT EST
SURVEILLÉE LA QUALITÉ DE L’AIR ?
La qualité de l’air est
contrôlée
plusieurs fois par jour dans les villes de plus de 100 000 habitants.
Les concentrations de quatre polluants sont surveillées :
le dioxyde de
soufre, le
dioxyde
d’azote,
l’ozone
et les particules
en suspension.
La qualité
de l’air est définie
par un indice appelé
indice ATMO.
Cet indice varie de 1 (très
bonne qualité
de l’air) à 10
(très
mauvaise qualité
de l’air).
Il existe deux niveaux
d’urgence. Au premier niveau, dit « d’information et de
recommandation »,
il faut prévenir
la population. Au second niveau, dit « d’alerte »,
il faut réduire
les activités
humaines responsables de la pollution (réductions
des limitations de vitesse et de la circulation routière,
ralentissement ou arrêt
des industries polluantes).
QUEL EST L’EFFET
DE LA POLLUTION DE L’AIR SUR LA TERRE ?
La pollution de l’air
ne touche pas seulement la plus basse couche de l’atmosphère
(la troposphère).
Certains polluants sont rejetés
encore plus haut dans l’atmosphère. L’augmentation des émissions
de gaz à
effet de serre
(comme le dioxyde de carbone) au cours du xxe siècle
a accentué
le phénomène
naturel d’effet de serre. Ceci est à l’origine du réchauffement
global de la planète,
qui devrait se poursuivre tout au long du xxie siècle.
Par ailleurs, l’utilisation
de chlorofluorocarbures (CFC)
dans les bombes aérosols
et les réfrigérateurs
a diminué
la concentration d’ozone dans l’atmosphère,
ce qui a causé
le fameux trou
de la couche d’ozone.
L’utilisation des CFC est interdite dans la majorité
des pays industrialisés
depuis 1995 — les pays en voie de développement
ont un délai
supplémentaire
jusqu’en 2010.
COMMENT RÉDUIRE
LA POLLUTION DE L’AIR ?
Les solutions envisagées
pour réduire la pollution de l’air sont :
– la réduction des transports
et surtout des déplacements en voiture ;
– l’utilisation de systèmes
complexes qui limitent la pollution atmosphérique, comme les pots
catalytiques pour les
voitures qui sont obligatoires en Europe depuis 1993, les filtres
atmosphériques pour
les cheminées d’usines, etc.
– le développement des
énergies renouvelables
dites « propres », comme l’énergie du Soleil (énergie
solaire), du vent
(énergie éolienne),
des marées (énergie
marémotrice), etc.
– le développement de
l’énergie nucléaire,
mais cette source d’énergie pose d’autres problèmes
d’environnement (gestion des déchets nucléaires), ainsi que des
problèmes géopolitiques (armes nucléaires) ;
– la poursuite des recherches
sur l’énergie
thermonucléaire,
qui consiste à
reproduire sur Terre les réactions
qui se produisent au cœur
des étoiles.
La
dégradation des forêts par les pluies acides
La
pollution par les pluies acides touche principalement les forêts,
les lacs, les étangs,
mais aussi les habitations et les monuments situés
près
des zones industrielles. En effet, les pluies acides sont dues aux
rejets dans l'atmosphère,
par les industries, de gaz polluants contenant des acides nitrique et
sulfurique.
Ces acides
brûlent
les feuilles et empoisonnent les poissons. Normalement, les eaux de
pluie sont très
légèrement
acides. Mais l'addition de gaz polluants (contenant du soufre et de
l'azote) provenant des activités
humaines (industries, transports) rend les eaux de pluie aussi acides
que du vinaigre.
LE
RÉCHAUFFEMENT DU CLIMAT
À cause des gaz polluants
rejetés dans l’atmosphère
par les activités
de l’homme (les industries, les gaz d’échappement
des voitures, etc.), le
climat de la Terre se réchauffe.
Ce changement climatique se produit très
rapidement (on
pense que la température
moyenne de la planète
va augmenter de 1,4 à
5,8 °C
d’ici à la fin du
xxie siècle).
Associé
aux autres menaces qui fragilisent les plantes et les animaux, il met
en péril
de nombreux écosystèmes
et espèces.
Faute d’avoir le temps de s’adapter, ou de trouver de nouvelles
régions qui leur conviennent, beaucoup d’espèces de plantes et
d’animaux sont
probablement condamnées
à
disparaître
si on ne parvient pas à
enrayer le réchauffement
de la planète.
(Orbite)
de la Terre
autour du Soleil. Les changements du climat sont dus à
deux facteurs naturels : les variations
de la quantité
d’énergie
solaire reçue
à
la surface de la Terre et les variations
de la trajectoire (orbite) de la Terre
autour du Soleil.
Mais en plus de cette
évolution
naturelle, le climat est de plus en plus influencé
par les activités
polluantes des hommes.
Les changements du climat
sont dus à
deux facteurs naturels : les variations
de la quantité
d’énergie
solaire reçue
à
la surface de la Terre et les variations
de la trajectoire
Mais en plus de cette
évolution
naturelle, le climat est de plus en plus influencé
par les activités
polluantes des hommes.
Y A-T-IL
DÉJÀ
EU DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS LE PASSÉ ?
Le climat a toujours évolué
depuis la formation de la Terre, il y a 4,5 milliards d’années.
Les fluctuations du climat passé
(appelé
paléoclimat)
sont donc normales et naturelles. Il y a eu des périodes
glaciaires très
froides et très
longues (d’une durée de 80 000 à 100 000 ans),
suivies par des périodes
interglaciaires
plus chaudes mais plus courtes (durée
de 10 000 ans environ).
PÉRIODES
GLACIAIRES
ET INTERGLACIAIRES ?
QUAND SE SONT PASSÉES
LES DERNIÈRES
La dernière période interglaciaire
a eu lieu il y a 120 000 ans. La dernière
période
glaciaire s’est déroulée
il y a 18 000 ans. La température
était alors
5 °C
plus basse qu’au début
des années 2000
(température moyenne actuelle de 15 °C).
Le niveau de la mer était
de 120 mètres
inférieur
à celui
d’aujourd’hui.
Puis, il y a environ 12 000 ans,
a débuté
l’holocène,
une époque
marquée
par un réchauffement
climatique qui
se poursuit encore en ce début
du xxie siècle.
Ce réchauffement
a entraîné
la fonte des
énormes
calottes de glace
aux pôles
et la disparition
des mammouths
(il y a environ 10 000 ans).
Il y a également eu une
période très
courte (du xve
au xixe siècle)
appelée
le « petit
âge
de glace ».
Durant cette période,
la température
a diminué
de 1 °C en
moyenne en Europe du Nord.
COMMENT
LES HOMMES INFLUENT-ILS SUR LE CLIMAT ?
Les hommes influencent
le climat par leurs activités polluantes : pollution
atmosphérique
due aux industries
et aux transports
(surtout les voitures).
Ces activités rejettent
dans l’atmosphère
des gaz appelés
gaz à
effet de serre.
Ces gaz provoquent un effet
de serre
sur l’ensemble de la planète,
ce qui fait augmenter la température
moyenne de la Terre. Cette influence des hommes a commencé
au début
du xxe siècle
(début
de la période
industrielle) et ne cesse d’augmenter.
QUELLES
SONT LES CONSÉQUENCES
DE L’ACTION DES HOMMES SUR LE CLIMAT ?
Au cours du xxe siècle,
les observations des scientifiques ont indiqué
une augmentation de 0,6 °C
de la température
moyenne de la planète.
Le niveau des
mers a également
augmenté
de 10 à
20 cm. Ces évolutions sont si rapides et si importantes
qu’elles n’ont pu être
causées
que par les gaz à
effet de serre rejetés
par les industries et les véhicules.
Les années 1990 ont été
les plus chaudes du xxe siècle.
Et c’est l’année 1998 qui a été
l’année la plus
chaude de toutes.
QUELS
SERONT LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS LE FUTUR ?
Les scientifiques pensent
que la température
moyenne de la planète
va augmenter de 1,8 à 4 °C
d’ici la fin du xxie siècle
(données
les plus optimistes, issues d’un rapport réalisé
en 2007 par le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du
climat — GIEC).
Si cela se vérifie, le
niveau des mers va monter de 18 à 59 cm. Les
phénomènes
extrêmes
(inondations, sécheresses,
tornades) seront plus nombreux et plus puissants.
Même si les pollutions
industrielles s’arrêtaient
rapidement, le changement climatique
en cours continuerait encore plusieurs dizaines d’années.
QUELLES
LOIS ONT ÉTÉ
ADOPTÉES
POUR LIMITER CE CHANGEMENT DU CLIMAT ?
La conférence de Kyoto,
qui s’est déroulée
au Japon en 1997, a fixé
une loi pour lutter contre le réchauffement
climatique en cours. Cette loi impose une réduction
des émissions
des gaz à
effet de serre dans l’atmosphère.
Cette réduction
devrait être
de 5,2 % d’ici 2008-2012 (par rapport au taux de 1990).
Grâce à la signature de
141 pays, le texte de loi
du traité
de Kyoto est applicable depuis le 16 février
2005. Toutefois, les États-Unis
n’ont toujours pas voté cette loi, alors qu’ils sont les
premiers pollueurs de la planète.