jeudi 24 mai 2012

effet climatique




 Effet climatique

Nous présentons ici un petit resumé sur ce sujet.(tigana LUWEY)

En 2001, Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a rendu public son dernier rapport qui comprend trois volets.
Le bilan scientifique dressé par les experts du GIEC conclut à l'existence d'une quantité croissante d'indices témoignant d'un réchauffement de la planète et d'autres modifications du système climatique.
  • La température moyenne de surface (moyenne de la température de l'air au-dessus des terres et de la température à la surface de la mer) a augmenté de 0.6 °C (avec une marge d'erreur de ± 0.2 °C) au cours du 20ème siècle.
  • Le réchauffement s'est notamment produit durant deux périodes, de 1910 à 1945 et depuis 1976.Depuis 1861, la décennie 90 a très probablement été la plus chaude et l'année 1998, l'année la plus chaude.
    De nouvelles analyses indiquent que le réchauffement survenu dans l'hémisphère nord au 20ème siècle a probablement été le plus important de tous les siècles du millénaire passé.
  •  La couverture neigeuse et l'extension des glaciers ont diminué.
    Des données satellites montrent une diminution probable de 10% de la couverture neigeuse depuis la fin des années 60
  •  Le niveau moyen de la mer a progressé
    Entre 10 et 20 centimètres au cours du 20 ème siècle
  • Changements climatiques
    -Augmentation des précipitations dans les zones de moyennes et hautes latitudes de l'hémisphère nord et augmentation de la fréquence des épisodes de fortes précipitations dans les mêmes zones.
    -Les épisodes chauds du phénomène El Nino ont été plus fréquents, plus durables et plus intenses depuis le milieu des années 1970.
    -Dans certaines régions, notamment dans certaines zones d'Asie et d'Afrique, augmentation de la fréquence et de l'intensité des sécheresses durant ces dernières décennies.
Les émissions de gaz à effet de serre et d'aérosols dues aux activités humaines continuent d'altérer l'atmosphère d'une manière qui affecte le climat.
  • Du fait des activités humaines, la concentration des GES dans l'atmosphère a continué à augmenter.
- La concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère a augmenté de 31% depuis 1750. Le taux actuel d'augmentation est sans précédent depuis au moins 20 000 ans.
- Environ ¾ des émissions humaines de CO2 au cours des vingt dernières années est due à la combustion d'énergies fossiles. Le reste est essentiellement dû au changement dans l'utilisation des terres, notamment à la déforestation.
La confiance dans la capacités des modèles à prévoir le climat futur a augmenté.
On dispose aujourd'hui de preuves plus grandes que le réchauffement constaté au cours des cinquante dernières années est attribuable aux activités humaines.
Le GIEC annonce qu'il dispose aujourd'hui d'analyses d'une très grande fiabilité qu'il lui permette d'affirmer que le réchauffement observé au cours des cinquante dernières années est bien dû aux activités humaines.
Les influences humaines continueront de changer la composition atmosphérique tout au long du XXIe siècle.
·Les GES
-Les émissions de CO2 dues aux combustions d'énergies fossiles seront encore prédominantes au XXIe siècle.
Tous les résultats des modèles du GIEC conduisent à prévoir une augmentation de la température globale et une élévation du niveau de la mer.
Températures :
· la température moyenne de surface devrait encore augmenter entre 1, 4 et 5,8 °C entre 1990 et 2100
· il est prévu que le taux de réchauffement soit bien plus important que les changements observés durant le XXe siècle, phénomène sans précédent depuis au moins 10 000 ans.
· le réchauffement devrait s'intensifier notamment durant l'hiver dans les régions de hautes latitudes de l'hémisphère nord. On peut citer les cas notables des régions septentrionales de l'Amérique et de l'Asie et l'Asie centrale où le réchauffement pourrait excéder de 40% le réchauffement moyen de l'ensemble de la planète.
Précipitations :
· La concentration moyenne de vapeur d'eau dans l'atmosphère et les précipitations devraient augmenter au cours du XXIe siècle.
· Le réchauffement climatique devrait accroître les phénomènes extrêmes (sécheresses/fortes précipitations-inondations) qui accompagnent les manifestations d'El Nino.
· Le réchauffement climatique devrait entraîner un dérèglement de la mousson d'été en Asie.
· L'étendue de la couverture neigeuse et de la banquise de l'hémisphère nord devrait continuer de diminuer.
Idem pour les glaciers.
Niveau de la mer
· l'élévation du niveau moyen des océans est estimée entre 9 et 88 cm, selon les modèles
Les changements climatiques dus aux activités humaines persisteront pendant de nombreux siècles.
· les émissions de certains gaz à effet de serre, dont le CO2, ont des effets très durables dur la composition de l'atmosphère."
Source : IPCC WGI Third Assessment Report. The Scientific Basis. Summary for Policymakers. A Report of Working group I of the Intergouvernmental Panel on climate Change

Comment est élaboré le rapport : une critique des experts

« Pour mener les conférences internationales actuelles sur l'application du protocole de Kyoto, tout le monde se repose sur les travaux du GIEC (ou IPCC). Il est donc intéressant d'étudier le mécanisme d'élaboration des rapports de ce groupe d'experts en rappelant que ces documents regroupent les travaux de plus d'une centaine d'auteurs principaux travaillant eux-mêmes à partir des textes de plus de 500 contributeurs divers, qu'une vingtaine de correcteurs reprennent ce travail à partir des observations de près de 700 relecteurs et que la somme de cette publication dépasse les 2.500 pages. D'où la nécessité de présenter une version plus accessible de cet énorme travail sous la forme d'un résumé pour les décideurs politiques appelé SPM (summary for policy makers).
Il est donc évident que le passage du premier document, le rapport, au second, le résumé, doit être entouré de garanties réelles. Près de 50 auteurs contribuent à l'élaboration de ces résumés, mais à ce stade, les scientifiques qui ont collaboré au rapport de base et les organisations non gouvernementales sont seulement consultés. Le choix de la rédaction finale dépend ensuite de 400 délégués des pays participants qui possèdent, ou non, une compétence sur les disciplines scientifiques traitées. Chaque mot du résumé doit être approuvé à l'unanimité, les discussions étant d'ailleurs menées simultanément en cinq langues.
A cette étape, les représentants des gouvernements poursuivent des buts fondés sur des objectifs politiques plutôt que sur le contenu scientifique du rapport initial et ce point a été naturellement critiqué de nombreuses fois au cours des années passées. C'est pourquoi, il semblerait souhaitable qu'à l'avenir soient clairement mentionnées, au sein du résumé pour les décideurs, les opinions divergentes et qu'à tout le moins, il soit clairement indiqué que les résumés pour les décideurs n'émanent pas uniquement du travail des scientifiques, même si les principaux rapporteurs sont présents et s'ils peuvent faire entendre leurs observations qui sont prises en compte par les représentants des gouvernements. Certains ont suggéré de soumettre le texte final du résumé à l'assemblée plénière des rédacteurs du rapport de base. Sinon, fatalement, les rédacteurs de ce résumé risquent de ne prendre dans le rapport de base que les faits propres à étayer leurs convictions initiales. En outre, les nombreuses réserves de méthode ou de fond exprimées au long du rapport et qui sont essentielles compte tenu de la complexité du sujet sont gommées dans le résumé.
En lisant les travaux du GIEC, l'ensemble des observations ci-dessus doit demeurer présent à l'esprit sans pour autant conduire à dénier toute valeur au résumé pour les décideurs. A cet égard, le travail mené par l'Académie nationale des sciences des États-Unis d'Amérique en 2001, pour apprécier si le résumé pour les décideurs reflétait bien le rapport de base, a abouti à considérer que le résumé était bien cohérent avec le corps du rapport, mais que, toutefois, le résumé pourrait être enrichi par l'explication précise de la portée des lacunes ou incertitudes à partir desquelles les conclusions du rapport ont été élaborées.
(..) De plus, il est vraisemblable que beaucoup de scientifiques spécialistes du climat brossent un tableau un peu trop négatif de la réalité estimant probablement que, sans cela, les politiques ne se mettraient pas en action. Cette remarque est également valable pour l'opinion publique en général qui risquerait de ne pas s'intéresser assez à cette question si elle avait en mémoire l'ensemble des incertitudes qui sous-tend les conclusions présentées.
Enfin, d'autres voix critiques se sont élevées pour observer que le colossal effort de synthèse des opinions scientifiques des chercheurs du monde entier que représentent les rapports du GIEC aurait mérité d'être mené également au sujet de la déforestation ou du risque de pénurie d'eau potable, ou encore de la pollution des océans ou des modifications génétiques.
Une partie de ces critiques a été présentée par la revue "Nature", sous le titre «consensus science or consensus politics», un consensus de la science ou des consensus politiques.
Dans le rapport du GIEC paru en octobre 2001, est rappelée la méthodologie utilisée par le groupe de chercheurs internationaux travaillant sous l'égide de l'ONU pour essayer d'établir des simulations du climat du futur.
Il y est souligné que la complexité des processus en oeuvre dans le système climatique interdit de se livrer simplement à l'extrapolation du passé ou de statistiques pour en tirer des projections. Même si un modèle climatique ne peut être qu'une simplification mathématique représentant le climat de la Terre, l'élaboration de tout modèle exige une connaissance approfondie des mécanismes physiques, géophysiques, chimiques et biologiques qui gouvernent le système climatique. (...)
Le GIEC insiste sur les incertitudes qui demeurent, par exemple dans l'effet du réchauffement provenant du Soleil comme de l'activité volcanique, notamment parce que les données sur ces phénomènes n'ont pas plus de deux décennies d'existence. Le GIEC relève également les incertitudes relatives aux aérosols et au changement dans l'usage des terres, beaucoup de ces effets n'ayant pas été pris en compte dans les études menées, mais il est vraisemblable que l'influence de ces facteurs est plus locale que globale.
Enfin, le GIEC ne passe pas sous silence les réponses différentes résultant de l'emploi de tel ou tel modèle ; il note qu'il reste nécessaire de quantifier et de réduire ces différences en obtenant de meilleures données d'observation et de meilleures techniques de fabrication des modèles.
Mais, au total, le GIEC considère que l'essentiel du réchauffement observé au cours des cinquante dernières années résulte, sans ambiguïté, de l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre. »

Tenant compte du rôle des gaz à effet de serre (GES), et notamment du gaz carbonique, dans le phénomène de changement climatique, et prenant conscience de la nécessité d’une action concertée à l’échelle de la planète, les Etats ont fait de la réduction des émissions de gaz à effet de serre le principal objet de leurs négociations sur le climat.
terre-aride
Terre aride.
  • L’objectif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques [pdf, 69 Ko] adoptée à Rio en 1992 est précisément de "stabiliser (…) les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique." (article 2)
  • Afin de parvenir à cet objectif, le protocole de Kyoto [pdf, 51 Ko] signé en 1997, a prévu des engagements chiffrés de réduction des émissions d’ici 2008-2012 de la part des pays industrialisés. En moyenne, ils se sont engagés à réduire leurs émissions de 5,2 % par rapport à 1990 : les Etats-Unis de 7 %, l’Union européenne de 8 %, le Japon et le Canada de 6 %, tandis que des pays comme l’Australie, l’Islande se sont engagés à contenir la progression de leurs émissions.
    Le refus des Etats-Unis, annoncé en mars 2001, de ratifier le protocole de Kyoto, a semblé sonner le glas d'une action concertée à l'échelle internationale, les émissions américaines représentant en effet 25 % des émissions mondiales. Les autres pays industrialisés ont toutefois décidé de poursuivre les négociations et d'appliquer "Kyoto" qui est entré en vigueur début 2005.
  • Le protocole de Kyoto expirant en 2012, une nouvelle négociation s’est ouverte à Bali en 2007 dans le but de conclure un accord international sur l’après-Kyoto. Une étape a été marquée, en décembre 2011, lors de la conférence de Durban, en Afrique du Sud, vers la conclusion en 2015 d'un nouveau pacte mondial sur le climat.
Tenant compte du rôle des gaz à effet de serre (GES), et notamment du gaz carbonique, dans le phénomène de changement climatique, et prenant conscience de la nécessité d’une action concertée à l’échelle de la planète, les Etats ont fait de la réduction des émissions de gaz à effet de serre le principal objet de leurs négociations sur le climat.
terre-aride
Terre aride.
  • L’objectif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques [pdf, 69 Ko] adoptée à Rio en 1992 est précisément de "stabiliser (…) les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique." (article 2)
  • Afin de parvenir à cet objectif, le protocole de Kyoto [pdf, 51 Ko] signé en 1997, a prévu des engagements chiffrés de réduction des émissions d’ici 2008-2012 de la part des pays industrialisés. En moyenne, ils se sont engagés à réduire leurs émissions de 5,2 % par rapport à 1990 : les Etats-Unis de 7 %, l’Union européenne de 8 %, le Japon et le Canada de 6 %, tandis que des pays comme l’Australie, l’Islande se sont engagés à contenir la progression de leurs émissions.
    Le refus des Etats-Unis, annoncé en mars 2001, de ratifier le protocole de Kyoto, a semblé sonner le glas d'une action concertée à l'échelle internationale, les émissions américaines représentant en effet 25 % des émissions mondiales. Les autres pays industrialisés ont toutefois décidé de poursuivre les négociations et d'appliquer "Kyoto" qui est entré en vigueur début 2005.
  • Le protocole de Kyoto expirant en 2012, une nouvelle négociation s’est ouverte à Bali en 2007 dans le but de conclure un accord international sur l’après-Kyoto. Une étape a été marquée, en décembre 2011, lors de la conférence de Durban, en Afrique du Sud, vers la conclusion en 2015 d'un nouveau pacte mondial sur le climat.

Source : Deneux, Marcel Rapport sur l'évaluation de l'ampleur des changements climatiques, de leurs causes et de leur impact prévisible sur la géographie de la France à l'horizon 2025, 2050 et 2100, Paris, Sénat, Rapport d'information n° 224, 2002 / 625 p

Tigana LUWEY

centième anniversaire de Titanic



 Cent ans de Titanic

Le 10 avril 1912, le Titanic quittait le port de Southampton en Angleterre.
Crédit: KEYSTONE
Un navire de croisière s'apprêtait dimanche à quitter le port de Southampton en Angleterre pour refaire le voyage du Titanic.
A l'approche du centenaire de la catastrophe du "Titanic", un navire de croisière s'apprêtait dimanche à quitter le port de Southampton pour refaire le voyage du célèbre paquebot.
Parmi les 1'309 passagers du "MS Balmoral", soit exactement le même nombre qu'à bord du transatlantique, figurent des proches des plus de 1'500 personnes qui périrent dans le naufrage et des quelque 700 rescapés, selon les organisateurs de la croisière "Titanic Memorial".
Le paquebot suivra le même trajet que lors du voyage inaugural du transatlantique de la White Star Line et s'arrêtera sur les lieux où le navire avait heurté un iceberg avant de couler le 15 avril 1912, dans les eaux glacées de l'Atlantique Nord. La croisière fait partie des nombreuses manifestations organisées à l'approche du centenaire de cette catastrophe.
Les organisateurs ont dit avoir reçu des réservations de ressortissants de 28 pays. Des écrivains et historiens font partie du voyage.
Les passagers, qui ont payé entre 3'393 à 7'268 euros pour 12 nuits, pourront ainsi suivre des conférences sur le "Titanic", données par des spécialistes comme Philip Littlejohn, petit-fils d'un rescapé de la catastrophe.
Tout a été fait pour recréer l'ambiance du "Titanic", le naufrage en moins. A table, les convives dégusteront des mets servis en avril 1912. Le 13 avril, un grand dîner sera composé uniquement de plats qui figuraient sur les menus du "Titanic". L'orchestre jouera des airs de l'époque pour rendre hommage aux musiciens qui continuèrent, dit-on, de jouer alors que le bateau sombrait.
Le 14 avril, les organisateurs ont prévu une cérémonie à la mémoire des victimes, qui commencera à 23h40, l'heure à laquelle le paquebot avait heurté l'iceberg. Une autre est prévue au moment exact où le navire a coulé.
Parmi les passagers qui embarquaient dimanche à Southampton, certains avaient revêtus des costumes d'époque, pour se déguiser en passagers de première classe ou troisième classe ou en membre d'équipage.
Habillé en gentleman edwardien, Graham Free, 37 ans, se disait enthousiaste avant de monter à bord. "Je suis fan du 'Titanic' depuis que j'ai neuf ans et cette croisière est ce qui s'en rapproche le plus", confiait-il. "Ce voyage a coûté une somme considérable, mais je voulais le faire".
Carmel Bradburn, une Australienne de 55 ans, se présentait elle aussi une "fanatique" du "Titanic" et rejetait l'idée que retracer ce funeste voyage puisse être de mauvais goût. "Je ne crois pas que cette croisière soit morbide", a-t-elle assuré. "Se souvenir de ceux qui sont morts, ce n'est pas morbide".
 
Le Titanic reste dans les esprits comme l'une des grandes catastrophes de l'histoire moderne.
Il a fait naufrage le 15 avril 1912 lors de son voyage inaugural de Southampton (sud-est de l'Angleterre) à New York.
"La naufrage du Titanic a probablement eu sur les esprits à l'époque le même impact que les attentats du 11 septembre", estime Philip Littlejohn, petit-fils d'un steward du fameux paquebot, qui a survécu à la catastrophe.
"D'autres navires ont coulé depuis, faisant davantage de victimes, mais les gens restent fascinés par l'histoire du Titanic parce que c'était un tel microcosme de la société de l'époque", explique-t-il.
"C'était un monde en miniature - les riches et célèbres n'avaient aucune chance de rentrer en contact avec les passagers de troisième classe". "C'était aussi la fin d'une époque. La première guerre mondiale allait changer tout cela deux ans plus tard".
Philip Littlejohn doit donner une conférence sur le naufrage lors d'une croisière commémorative qui doit relier Southampton à New York le 8 avril.
Fascination inépuisable
Il aura fallu 2 heures et 40 minutes au paquebot le plus moderne du monde, réputé "insubmersible", pour couler après avoir heurté un iceberg le 15 avril 1912. Plus de 1500 personnes ont péri dans les eaux glacées de l'Atlantique nord, près de 700 ont survécu.
Mais ce n'était que le début de l'histoire: depuis, de nombreux films - dont le plus célèbre est le film de James Cameron de 1997 qui ressort en version 3D - livres, biographies et photographies témoignent d'une inépuisable fascination pour le paquebot de légende.
Pour Julian Fellowes, qui a écrit pour la chaîne privée britannique ITV une série en quatre épisodes, déjà vendue dans plus de 80 pays, l'histoire du Titanic a tout du film-catastrophe.
"C'est arrivé, et c'était du réel. Des hommes et des femmes courant en tout sens sur les ponts, affolés comme les figurants dans notre série, et une grande partie d'entre eux vont mourir. Cela ne peut pas laisser indifférent", souligne-t-il. "Le fait qu'il soit perçu comme une avant-première de la guerre de 14-18 ajoute manifestement à son impact", ajoute-t-il.
Regain d'intérêt
Pour Robin Gibb (du groupe des Bee Gees), auteur d'un "Requiem du Titanic" joué pour la première fois le 10 avril par le Royal Philharmonic Orchestra à Londres, "c'est un paquebot construit à une époque de confiance absolue dans notre maîtrise des éléments ... et on sait comment cela s'est terminé".
Stephen Cameron, cofondateur de la société historique "Belfast Titanic Society", fait remonter le regain d'intérêt pour le Titanic à la découverte de l'épave en 1985.
"Il y avait très peu d'intérêt avant", souligne l'auteur du livre "Titanic: Belfast's Own", qui organise des visites des chantiers navals du Titanic à Belfast. "Les premières fois, on avait deux personnes à bord du bus. L'an dernier, on a eu 1200 personnes en deux semaines", dit-il.
De Belfast, qui l'a construit, à Southampton, d'où il est parti, le Titanic est de nouveau présent dans les villes britanniques qui semblaient l'avoir enfoui dans leur passé. Pendant des années, le silence a prévalu, ouvriers des chantiers navals et marins semblant tétanisés par le sort funeste du fleuron de l'industrie navale britannique.
Parc d'attraction
Eprouvée par 30 ans de troubles interconfessionnels, Belfast espère aujourd'hui renouveler son image avec un parc d'attraction flambant neuf dédié à l'histoire du Titanic dans le quartier des chantiers navals.
Southampton, qui a payé le plus lourd tribut au naufrage où 549 de ses habitants ont péri, a dédié un musée à l'histoire des petites gens de l'équipage, de la salle des machines aux serveurs de première classe. Des commémorations auront lieu à Cobh (Queenstown à l'époque) en Irlande, toute dernière étape du paquebot avant le désastre.

smartphone


Smartphone

C’est un téléphone intelligent qui est devenu un terminal multimédia. Le Smartphone dispose d’une assistante numérique personnelle.
Un Smartphone, ordi phone ou téléphone intelligent, est un téléphone mobile disposant aussi des fonctions d'un assistant numérique personnel. La saisie des données se fait par le biais d'un écran tactile ou d'un clavier. Il fournit des fonctionnalités basiques comme : l'agenda, le calendrier, la navigation sur le web, la consultation de courrier électronique, de messagerie instantanée, le GPS, etc. Sommaire
Terminologie
D'autres dénominations sont utilisées : comme « téléphone intelligent » au Canada francophone2, « ordi phone », ou « terminal de poche » (TP).
Les termes officiels en France sont « terminal de poche » et « ordi phone »3, un mot-valise formé à partir des mots « ordinateur » et « téléphone ». Au Québec, « téléphone intelligent » est le terme recommandé mais « ordi phone » est accepté comme synonyme.
Histoire
Le premier Smartphone, l'IBM Simon (en), fut conçu en 1992. Mais à l'époque, la téléphonie mobile en est à ses débuts, et il faut attendre 10 ans pour que les réseaux évoluent (avec l'arrivée du Edge et de la 3G/3G+). Les principaux fabriquant de téléphones de l'époque se lancent dans l'aventure (comme Nokia, le leader de l'époque, LG ou Samsung), ainsi que de nouvelles sociétés spécialisées dans les Smartphones (comme Research In Motion avec le Blackburn).
Le tournant se déroule en 2007, avec la sortie de l'I Phone, le Smartphone d'Apple. Il révolutionne le marché par ses performances exceptionnelles, son interface tactile très fonctionnelle, et l'AP Store qui permet de télécharger des applications qui fournissent des services sur mesure pour le téléphone. Le succès est immense et les Smartphones sont démocratisés. Face à ce marché très prometteur, les constructeurs adaptent leurs produits, et Google rachète fin 2007 la startup Androïde qui développe un système d'exploitation pour Smartphone, et qui commence à équiper de nombreux constructeurs (comme Samsung ou HTC).
En 2010, le marché des applications dépasse les 2 milliards de chiffre d'affaires, et Microsoft lance son OS, Windows Phone 7 qui équipe notamment les Nokia. 2011 est l'année du croisement entre les Smartphones et les téléphones classiques, qui se vendent désormais moins bien dans plusieurs pays (dont la France5). Une course à la performance se met en place, qui n'est pas sans rappeler celle des PC au tournant du XXIe siècle. Les processeurs sont désormais double, voire quadri-cœurs, atteignent des fréquences de près de 1,5 GHz, et Ios et Androïde se livrent une bataille sans merci pour devenir le système d'exploitation de référence.
Données personnelles
Les Smartphones, et notamment leurs applications téléchargeables, transmettent en temps réel aux sections marketing des fournisseurs de services des données personnelles des usagers, le plus souvent sans leur consentement6. Ces données sont savamment analysées, mettant ainsi en œuvre un véritable profilage et une segmentation des usagers. Selon Meghna O'Holleran, directrice de la section mobile et publicité dynamique de la régie publicitaire américaine Trafic Marketplace, « c'est comme ça qu’on peut tout tracer, en regardant quelles sont les applications téléchargées par le mob naute, leur fréquence d’utilisation ainsi que le temps qu’il y passe ».
Il est de plus impossible de désactiver a posteriori le traçage de l'usager qui ne peut donc exercer aucun droit à l’oubli. Il est aussi impossible d’effacer l'identifiant unique d'un smartphone7, 6,8. Une part importante des producteurs d'applications ne fourniraient pas de règles de confidentialité : 45 sur 101 applications testées lors d'une enquête du Wall Street journal7, 6,8.
Selon Max Binshtok, créateur de Daily Horoscope, une application sur Androïde, la publicité ciblée, basée sur le lieu où se trouve l'utilisateur, rapporterait de deux à cinq fois plus que la publicité classique. Au point que certaines régies publicitaires souhaitent aussi récolter des renseignements comme l'« origine ethnique [voir marketing ethnique], les revenus, l'orientation sexuelle et les opinions politiques6 ».
L'enjeu de la protection des données personnelles dans ce cadre est celui du respect de l'autonomie de volonté ; plus de cinq millions de personnes, 10 % de la population, utilisent en 2010 des smartphones6.
Technique
8 Smartphones de taille différentes commercialisés en 2010 et 2011.
Il peut permettre d'installer des applications additionnelles sur l'appareil. Les applications peuvent être développées par le fabricant, par l'opérateur ou par n'importe quel autre éditeu
Systèmes d'exploitation
Un Smartphone à base de logiciel libre, le Néo Free Runner

Il existe plusieurs systèmes d’exploitation spécifiques aux Smartphones r de logiciel.
.
Ventes mondiales de Smartphones aux deuxièmes trimestres 2009 et 2010
Et au premier trimestre 20119 selon le système d’exploitation10Système
D’exploitation 2011 2010 2009
Unités Part de marché Unités Part de marché Unités Part de marché
Symbian Nokia 27 598 500 27,4 % 25 386 800 41,2 % 20 880 800 51 %
RIM BlackBerry 13 004 000 12,9 % 11 228 500 18,2 % 7 782 200 19 %
Android Google 36 267 800 36 % 10 606 100 17,2 % 755 900 1,8 %
iOS Apple 16 883 200 16,8 % 8 743 000 14,2 % 5 325 000 13 %
Windows Mobile 3 658 700 3,6 % 3 096 400 5 % 3 829 700 9,4 %
Linux N/A N/A 1 503 100 2,4 % 1 901 100 4,6 %
Autres 3 357 200 3,3 % 1 804 800 1,8 % 497 100 1,2 %
Total 100 769 300 100 % 61 649 100 100 % 40 971 800 100 %
Au premier trimestre 2011, 427,8 millions de téléphones mobiles (dont 23,6 % sont des Smartphones, 101 millions) sont vendus dans le monde, +19 % sur la même période en 2010 (+85 % pour les Smartphones). Au troisième trimestre sont vendus 117 millions de Smartphone 11.
En France en 2010, selon l’ARCEP, l'augmentation est 4,6 % par rapport à 2009 des lignes mobiles (64,4 millions soit quasi 100 % de pénétration). Entre janvier et août 2010 en France en comparaison à l'année précédente, la vente de non Smartphones a baissé de 9 % tandis que les ventes de Smartphones croissent à 138 %. Au premier trimestre 2011, le taux d’équipement des français en Smartphone est 31,4 % 11.
D’autres systèmes d’exploitation existent aussi comme :
MeeGo, développé par Intel et Nokia ;
Bada, développé par Samsung ;
WebOS, développé par Palm.
Nombre des ces systèmes utilisent le moteur de rendu HTML WebKit intégré dans un navigateur pour l'affichage des sites sur la toile. Il équipe les nouveaux Blackberry, Nokia travaille à son intégration sur Symbian et il est la référence sur Androïde et iOS12.
Normes de communication haute débit
Les ordis phones ont besoin d'une connexion à haut débit vers l'opérateur téléphonique pour tirer parti de toutes les fonctionnalités (Push Mail, VoIp, etc.). À ce jour, plusieurs normes coexistent :
GPRS (ou 2.5 G) ;
EDGE (ou 2.75 G);
3G ou UMTS;
HSDPA (ou 3G+ ou 3.5 G);
HSUPA ou HSPA+ (ou 3.75 G).
LTE (ou 4 G).
La plupart d'entre eux proposent en plus une connexion Wi-Fi permettant de se connecter à Internet par l'intermédiaire d'un réseau privé ou d'une borne Wi-Fi.
Économie
Marché mondial
Ventes mondiales de téléphones mobiles aux deuxièmes trimestres 2009 et 2010
Et au premier trimestre 201113 selon le fabricant10Fabricant 2011 2010 2009
Unités Part de marché Unités Part de marché Unités Part de marché
Nokia 107 556 100 25,1 % 111 473 800 34,2 % 105 413 400 36,8 %
Samsung 68 782 000 16,1 % 65 328 200 20,1 % 55 430 100 19,3 %
LG 23 997 200 5,6 % 29 366 700 9 % 30 497 000 10,7 %
Research In Motion (BlackBerry) 13 004 000 3 % 11 228 800 3,4 % 7 678 900 2,7 %
Sony Ericsson 7 919 400 1,9 % 11 008 500 3,4 % 13 574 300 4,7 %
Motorola 8 789 700 2,1 % 9 109 400 2,8 % 15 947 800 5,6 %
Apple 16 883 200 3,9 % 8 743 000 2,7 % 5 434 700 1,9 %
HTC 9 313 500 2,2 % 5 908 800 1,8 % 2 471 000 0,9 %
ZTE 9 826 800 2,3 % 5 545 800 1,7 % 3 697 900 1,3 %
Huawei 7 002 900 1,6 % 5 208 600 1,6 % N/A N/A
Autres 154 770 900 36,2 % 62 635 200 19,3 % 45 977 200 16,1 %
Total 427 846 000 100 % 325 556 800 100 % 286 122 300 100 %
Les ventes de téléphones mobiles en 2011 sont 1,6 milliard14 dont 0,49 milliard de smartphones (31 %).
Part de marché trimestrielle des principaux vendeurs de smartphones 2009 - 2011 (IDC)15Vendeur Q1 2009 Q2 2009 Q3 2009 Q4 2009 Q1 2010 Q2 2010 Q3 2010 Q4 2010 Q1 2011 Q2 2011 Q3 2011 Q4 2011
Apple 10,9 % 12,1 % 17,3 % 16,1 % 15,7 % 13 % 17,4 % 16,1 % 18,8 % 19,1 % 14,5 % 23,9 %16
Samsung 2,6 % 3 % 3,3 % 4,3 % 5,6 % 8,9 % 9,6 % 10,8 % 16,2 % 20 % 23,5 %16
Nokia 39,3 % 39,4 % 38,3 % 38,6 % 38,8 % 37,3 % 32,7 % 28 % 24,3 % 15,7 % 14,2 % 12,6 %17
RIM 20,9 % 18,6 % 19,9 % 19,9 % 19,1 % 17,4 % 15,3 % 14,5 % 14 % 11,6 % 10 %
HTC 4,3 % 4,9 % 4,9 % 4,5 % 4,9 % 6,8 % 7,2 % 8,5 % 8,9 % 11 % 10,8 %
Motorola 3,4 % 3,4 %18
Autres 20,6 % 20 % 16,6 % 17,6 % 17,1 % 19,9 % 18,6 % 23,3 % 23,3 % 26,4 % 30,5 %


Au deuxième trimestre mondial 2011, vente de + 65 % en un an de smartphones15. Apple est le premier avec 20,3 millions de Smartphones vendus et Samsung le deuxième avec 17,3 millions15.
Au dernier trimestre 2011, Apple a largement battu son record de revenus depuis que la firme existe avec 62 millions d'appareils vendus dont 37 millions de Smartphones (premier) 19. Le deuxième est Samsung avec 36,5 millions mais en 2011 avec une gamme plus large qu'Apple, il a vendu 97,4 millions (19,9 %) de Smartphones en 2011, pour Apple c'est 93 millions20.
Marché chinois
D'après un rapport du cabinet d'étude Strategy Analytics, le marché chinois est devenu le premier marché mondial au troisième trimestre 2011 avec 23,9 millions d'unités vendues pendant cette période, contre 23,3 millions aux États-Unis21.
Marché français
Les opérateurs de téléphonie Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile proposent les produits suivants :
Acer
HP iPAQ
HTC/Qtek/SPV
iPhone
LG
Motorola
Nokia
Palm (racheté depuis par HP et en voie d'abandon)
Samsung
Sony Ericsson
Marché américain
Le marché du Smartphone aux États-Unis est dominé par trois principaux systèmes d'exploitation, à savoir, RIM/BlackBerry, Apple iOs et Google Androïde. ComScore annonçait le 1er avril 2011, qu'en février 2011 la répartition des OS mobiles était la suivante22 :
RIM/BlackBerry : 28,9 %
Android: 33 %
iOS (Apple) : 25,2 %
Microsoft : 7,7 %
Palm : 2,8 %
Les données en provenance de ComScore représentent un instantané des systèmes d'exploitation pour ordi phones en circulation, et sont donc différentes des parts de marché des systèmes d'exploitation sur l’ordi phones vendus.
Marché européen
En 2010, 22 % des mobiles vendus sont des Smartphones puis 45 % en décembre 201123.
Usages professionnels
En France, 11 % des actifs feraient usage d'un Smartphone dans le cadre de leurs activités professionnelles en 2011. Ce taux peut être doublé si les actifs faisant un usage professionnel de leur propre terminal personnel sont pris en compte et il devrait plus que doubler d’ici 2013.[réf. nécessaire] Ces données confirment la poussée des usages des Smartphones en entreprise et la réalité de l’engouement du côté notamment des dirigeants, des top managers, des commerciaux itinérants, des fonctions marketing et relation client ainsi que des professions nomades ou mobiles24.



Tigana LUWEY